2018
CD
Le nouvel album de Patxi eta Konpania pour célébrer leur 20 ans de carrière.
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Le label basque AGORILA, est heureux de vous présenter le nouvel album de Patxi eta konpania : « Dantza piko 20 urte », un opus qui mélange culture, musique et danses basques. Un condensé de 20 années de carrière, de musique festive, rythmique et dansante.
En 2000,dans la jaquette du CD Dantza Piko(AG....), j’écrivais :
« Le carnaval de Lantz et le fandango sont dansés au nord de l'Adour....,de la Garonne...,de la Loire...., de la Seine....et même outre Manche.
Que ma surprise fût grande en 1994 quand on me proposa d'animer un stage de Fandango à Bordeaux. Curieux je répondis oui pensant trouver des élèves d'origine Basque.Je ne pensais pas mettre un pied(plutôt les deux, pour un danseur) sur une toile d'araignée(plus vaste que le web) qui relie tous les amoureux de la danse et la musique appelée « traditionnelle ». Des stages,des bals, des concerts, des festivals où des gens de tous horizons et de toutes âges se retrouvent et partagent la danse non pas seulement comme spectateur mais aussi comme acteur. Depuis ce premier stage, d'autres ont suivi et quel plaisir de découvrir la géographie en partant enseigner nos danses et revenir chez nous avec un mélodie ou des pas de bourrées du Bourbonnais, ou encore des Courintes des vallées Occitanes d'Italie.
Chaque époque a connu un apport de danses d'ailleurs pour le divertissement du bal : Fandango, Quadrille, Polka, Valse, Tango, Paso, Madisson, Java, (et j'en oublie). Certaines, après plusieurs générations, ont intégré le répertoire et les habitudes d'une région.
Aujourd'hui on nous propose des « produits danses » déjà prémâchés (Hamburger?) : Danses des canards, Lambada, Soka dance, Macarena.....En même temps, bals et fêtes en Euskal Herri se sont nourris des danses de notre propre culture : Sauts, Zortziko du Baztan(Carnaval de Lantz), Axuri Beltza, Larrain dantza, Jota de Tafalla, etc...
En plus de ces danses, nous vous proposons de donner une nouvelle chance à des danses présentes au début du siècle (Scottish, Mazurka), de découvrir des danses géographiquement implantées dans des cultures(Bourrées, Courinta) et des danses collectives issues des célèbres Mixers (Cercle circassien, Chapeloise).
Créons ensemble un nouvel espace, un « DANTZA PIKO » où la magie d'un pas, d'un mouvement, d'une musique, d'une rencontre, bref, le magie de la danse agira. »
Il est possible de remonter le temps et de chercher l'origine des danses mais seulement quelques siècle en derrière nous. Heureusement pour nous des chercheurs ont collecté un peu partout avant que ne disparaisse la dernière génération de paysans de l'avant industrialisation. Nous pensons particulièrement à la famille GUILCHER (Hélène et Jean Michel les parents, ainsi que Naïk, Yvon, Mône leurs enfants) à qui l'on doit beaucoup d'ouvrages sur le sujet. Avec leur aimable autorisation nous vous en proposons quelques petits extraits issus de : »La tradition de danses en Béarn et Pays Basque Français » de Jean Michel GUILCHER(éditions de la maison des sciences de l'homme Paris), ainsi que « La danse traditionnelle en France : d'une civilisation paysanne à un loisirs revivaliste » d'Yvon GUILCHER( édition FAMDT).
FANDANGO : »C'est vers la fin du second Empire que la polka devenue pratique courante, introduit à sa suite les autres danses pour couple fermé : valse, mazurka, scottish, etc...Dans la danse mixte récréative, jusque-là représenté uniquement par la dantza luze et kontra dantza,la forme sociale cède le pas à la forme par couple. Les modèles espagnols s'ajoutent aux modèles français. Le Fandango, vraisemblablement issu de la jota aragonaise, après avoir conquis la Biscaye,le Guipuzkoa et la Navarre, commence vers 1870 d'être dansé par les kaskarots de Ciboure. »
JEAN MICHEL GUILCHER.
LES MIXERS: termes anglo-saxon désignant un type particulier de danses à figures pour un grand nombre de danseurs, dans lequel on change de partenaire à chaque exécution de la danse. Si le revivalisme anglo-saxon est en général resté fidèle au visage et à l’appellation des mixers qu'il retransmet, ce n'est pas le cas de la France.
Deux mixers en particulier appellent à cet égard un commentaire:
Le cercler circassien et la fameuse « Chapeloise ».
LE CERCLE CIRCASSIEN: Ce mixer a été recueilli en Angleterre (Northumberland) au début du XXe siècle par un élève de Cecil Sharp, Maud Karpeles. Il se répand en France d'en l'entre-deux-guerres à travers l'enseignement de Miss Pledge. Il fait irruption dans le mouvement folk au début des années soixante-dix à l'initiative d'Yvon Guilcher. Le but était de répandre des répertoires collectifs suffisamment simple pour pouvoir se transmettre sans enseignement, afin que le bal ne soit pas tributaire de l'atelier.
LA « CHAPELOISE » (Aleman's marsj):Il s'agit d'un mixer suédois, lui aussi apporté en France par Miss Pledge dans les années trente. A.Dufresne l'enseigne à la Chapelle-des-Bois dans les années soixante-dix;en ayant oublié le titre, il le rebaptise « La Chapeloise ».
BOURREE: « Les premiers documents que nous ayons sur la bourrée n'apparaissent qu'au XVIIIe siècle ; ils concernent la société dominante ; ils ne la représente pas comme une danse régionale ; il s'agit de mélodies à deux temps ; nous ne savons rien de la danse avant le XVIIIe siècle.Ce qui est sûr, c'est qu'il y a eu très tôt une pratique au moins régionale de la bourrée. Et notamment auvergnate, au point que, dès le XVIIe siècle on voit émerger la théorie d'une origine auvergnate de la bourrée(Théorie qui concurrence celle moindrement représentée, d'une origine Biscayenne).
Contrairement à ce qu'un vain peuple pense, la bourrée est une danse difficile. Dansée par des danseurs traditionnels, elle peut être fine et élégante. Étant donné que c'est une danse populaire, bourgeois et citadins se plaisent à l'imaginer lourde et grossière. Elle l'est souvent lorsque ce sont eux qui la dansent. »
YVON GUILCHER
SCOTTISH : S'inscrivant dans la voie ouverte par la valse et la polka, et profitant du succès attaché à cette dernière, la scottish apparaît dans les salons parisiens un peu avant 1850. Elle a des ascendants divers. Elle doit vraisemblablement nom – et peut être au delà – à une contredanse de type anglais, en 2/4, dite scottish ou écossaise, que toute l'Europe adopte à la charnière des XVIIIe et XIXe siècle. Elle est aussi redevable aux sauteuses françaises. Elle doit enfin sans doute sa forme en couple – si ce n'est même l'organisation précise de ses deux pas – à l'Allemagne, où laïder nationaux, en éventuelle corrélation avec la contredanse scottish, extrêmement populaire et répandue localement comme Schottish ou Hoppantz, ont pu jouer un rôle dans son élaboration.
MAZURKA : « Réputée originaire de Pologne – et plus précisément de Mazurie mais familière aussi aux Russes, Hongrois, Autrichiens Bohémiens et Allemands, la masurka n'est véritablement introduite en France qu'un peu avant le milieu du XIXe siècle.
La danse alterne alors des séquences de promenade en couple ouvert, effectués en un mélange de pas de mazurka, pas de basque, pas boiteux, ou pas polonais, et des tours enlacées dit « holubiec ». Sous cette forme complexe la mazurka demande un long apprentissage. Elle n'a touché qu'une petite élite.
Elle n'élargit son public qu'au prix d'une métamorphose, devenant,
à la suite de la polka et de la valse, danse pour couple fermé. Simplifiée, normalisée, elle noue avec ses deux danses des alliances durable. C'est sous les trois formes, mazurka simple, mazurka-valse, polka-mazurka, que les milieux populaire la reçoivent. Elle n'y folklorise guère et ses différents visages se retrouvent à peu près inchangés sur l'ensemble du territoire . »
NAIK RAVIART
COURRINTA : « Plutôt que dire une bêtise, je préfère vous dire que dans les 14 vallées occitanes d'Italie, on ne sait pas d'où vient notre danse. Ce qui est sûr, c'est qu'elle est jouée dans une innombrable variante mélodique et dansée de plusieurs manières selon la vallée de provenance. »
DANIELA MANDRILLE
Depuis, c'est rajouté :
Valse des Roses
La valse des roses est, paraît-il, originaire d’Alsace. Elle fait partie des Ringeltanz (danses en rond).
C’est une danse collective en couple, une forme de mixer où l’on change de partenaire.
Il s’agirait à l’origine d’une figure de cotillon parisien (fin XIXème), répandue ensuite dans toute l’Europe.
L'alunelul
Alunelul est une danse traditionnelle roumaine originaire de la région d'Olténie, signifiant « la petite noisette ».Forme : Danse en bande
« Les branchés du folk »
Rigodon
« En tant que danse populaire le rigodon a concerné, outre la Provence, le Languedoc, le Dauphiné, le Lyonnais, le Macônnais, le Bresse et le Morvan. Il est malaisé d'établir dans quelle mesure l'implantation du rigodon en ces régions est redevable à la Provence elle-même ou au rayonnement de Paris. »
Yvon Guilcher
En 2018, nous pouvons dire que cet espace de danses a bien trouvé sa place dans notre vie festive.
Incontestablement, c'est la Chapeloise qui a le plus de succès....et qui, par endroit et génération, c'est déjà modifié !
Alunelul(Pxit) n'est pas très loin et ensuite, suivant les lieux, les Mixers, Scottish, etc sont pratiqués
naturellement au milieu de « nos » danses.
Nous en reparlerons dans 20 ans et en attendant, que la danse et la musique vous accompagne.
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2000an, Dantza Piko CDan,idazten nuen :
« Lantzeko ihauteriak eta fandangoa Aturri..., Garona.., Loire....., Sena...iparraldean dantzatzen da, baita Mantxaren beste aldean ere.
Hori harridura nirea, 1994ean fandango ikastaro bat ematea eskani zidatean. Non et Bordalen..Kuriositatez joan nintzen euskal dantzari gazteak topatuko nituelakoan. Ez nuen pentsatzen horrela hanka bat (edo dantzari izanik biak) sare batean (weba baino handiagoa). Musika eta dantza « tradizionala » deritzonaren maiteminduak biltzen dituena. Ikastaroak, dantzaldiak, kontzertuak, festibalak non jatorri eta adin guzietako jendeek parte hartzen duten ikusle gisa baina aktore gisa ere. Ikastaro honen atzetik beste batzuk atera dira eta ez dakizue zer nolako poza ematen didan, dantza irakasteko aitzakiarekin, eskuin ezker ibiltzea eta hona itzultzea Burbon lurraldeko « Bourrée » edo Italiako aran Okzitaniarretako « Courinta » aire eta urratsak ikasirik.
Garai bakoitzean kanpoko dantzak sartu ditugu dantzaldiak animatzeko : Fandangoa, Quadrille-a, Polka, Valsa, Tangoa, Madisson-a, Java, (eta beste asko). Belaunadi batzuen buruan, hauetako batzuk lekuko errepertorioan eta ohituretan sartu dira.
Gaur egun « dantza produktoak » eskaintzen dizkigute, haragi xehatua bezala (Hamburgesak?) : Ahateen dantza, Lanbada, Soka dance, Macarena...Aldi berean, gure Euskal Herriko dantzaldia eta jaietan gure kulturako dantzek gora egiten dute : Jautziak, Baztango Zortzikoa (Lantzeko ihauteriak), Axuri Beltza,
Larrain dantza, Tafallako Jota, eta abar.
Dantza hauetaz gain, proposatzen dizuegu mende hastapenean ematen ziren dantza batzuk berpiztea (Scotish, Mazurka), kulturetan geografikoki sartuak diren dantza batzuen (Bourrée, Courinta) eta Mixers ospetsuetatik atera diren dantza kolektiboen ezagutza egitea (« Cercle circassien », « Chapeloise).
Sor dezagun denak batera espazio berri bat, »DANTZA PIKO » bat non urrats baten, mugimendu baten, topaketa baten, hots, leku bat non dantzaren magiak eraginik izanen duen. »
Posible da denboran atzera itzultzea dantzen jatorriaren bila joateko, baina mende batzuez bakarrik. Eskerrak ikerlari batzuek bildumak egin dituztela, industrializazio aintzineko laborarien azken belaunaldia desagertu aitzin. GUILCHER familiaz ari gara bereziki (Hélène eta Jean-Michel, gurasoak eta hauen haurrak, Naik, Yvon, Mône) idazlan anitz egin baitute gai onen gainean. Haien baimenarekin J.M. GUILCHERen « La tradition de danse en Béarn et Pays Basque Français » (édition de la maison des sciences de l'homme Paris) eta Y. GUILCHERen « La danse traditionnelle en France : d'une ancienne civilisation paysanne à un loisir revivaliste » (édition FAMDT) liburuetako zati batzuk eskainiko dizkizuegu.
FANDANGOA : « Bigarren inperioaren amaieran polkak usu dantzatzen ziren, eta bere atzetikbikote dantzak ematen ziren ; valsa, mazurkak, scottishak, eta abar. Aisialdeko bikote dantzetan « dantza luzea » eta « kontra dantza » genituen bakarrik eta hauen gizarte ereduak bikotearena hartzen du. Eredu espainiarrak
frantsesei gehitzen zazkie. Fandangoa, itxuraz Aragoiko jotatik heldu zaiguna, Bizkaian, Gipuzkoan eta Nafarroan sartu ondoren Ziburuko kaskaroten oinetara heldu da 1870 inguruan. »
JEAN-MICHEL GUILCHER
MIXERRAK : Hitz anglo-saxoi horrek dantzari kopuru handiko dantza mota berezia izendatzen du. Dantza hauetan, exekuzio bakoitzean bikotea aldatzen da. Anglo-saxoiek dantza hauen nortasuna zen bezala atxikitzen dute, baina Frantzian ez da hola izan. Hori azaltzeko bi adibide hor ditzakegu : « Cercle Circassien » delakoa eta « Chapeloise » deiturikoa.
« CERCLE CIRCASSIEN » delakoa : Maid Karpeless izeneko Cecil Sharp-en ikasleak bildu zuen XX. mende hastapenean mixer hau Inglaterran (Northumberland). Miss Pledge-k zabaltzen du Frantzian bi guda handien artean. Folk migimenduan azkarki sartzen da hirurogeita hamarkadan Yvon Guilcher-en ekimenez. Helburua, errepertorio errazak zabaltzea, irakasterik gabe ondorengana zedin, dantzaldi ez zedin ikasgelaren menpe izan.
« CHAPELOISE »delakoa , (Aleman marj) : Mixer suediar bat da eta Miss Pledge-ek ekarri zuen Frantziara hogeita hamarkadan.
A. Dufresne-ek « La Chapelle-des-Bois » deituriko lekuan irakasten du hirurogeita hamarkadan ; honen izenburua ahazturik
beste bat ematen dio : « La Chapeloise ».
« BOURREES »direlakoa : Honen gainean ditugun lehen dokumentuak XVII. mendean agertzen zaizkigu ; gizarte menperatzaileaz ari dira ; ezda lurraldeko dantza bat bezala agertzen ; bi denborako melodiak ditu ; dantza horren gainean ez dakigu ezer XVIII. mendea baino lehen. Oso zaila da errepertorio zahar baten herrikoitasunaz aritzea. Gauza bat argi da : dantza honen eskualdeko barianteak laster sortu ziren. Batez ere Auvergne eskualdean. Horregatik XVIII. mendeaz geroztik eskualde horretan zuela jatorria pentsatzen zen. Beste teoria batek Bizkaiatik heldu dela esaten du, baina ez da hain zabaldua.
Jende askok dantza errexa dela pentsatzen du, eta ez da hala. Dantzari onek egiten badute elegantea eta fina izan daiteke. Dantza herrikoia denez, burgesek eta hiritarrek dantza lotsa eta itsusia dela diote. Horrelakoa da haiek dantzatzen dutenean.
YVON GUILCHER
SCOTTISH : Valsak eta polkak ireki bideari jarraikiz, eta azken honen arrakasta baliatuz, scottish Pariseko saloietan agertzen da 1850 baino pixkat bat lehenago. Jatorri ainitz ditu. Alde batetatik kontradantza Ingeles bati zor diogu ; 2/4ko scottish edo eskoziarra deiturikoa Europa osoan nagusitzen da XVIII. eta XIX. mendeen artean. Bikotean dantzatzen dugun scottishak pausu nagusiak atxikitzen ditu. Frantziar « sauteuses » direlakoei ere badie zorrik. Azkenik, badirudi bere bikote forma -eta agian bere bi urratsen antolaketa berezia- Alemaniari zor dizkio. Han, scottish kontradantzak, oso atsegina zenak, lurraldeen arabera Scottish edo Hopptanz deitzen zenak, Deutsch, Dreher eta Schwabish nazionalen kutsadura jasan du.
MAZURKA : « Polionako jatorria da ezagunena eta bereziki Mazuriakoa. Hala ere Errusian, Hungarian, Austrian eta Alemanian ere ezaguna dute. Mazurka Frantzian sartu zen XIX. mendea baino pixkatxo bat lehenago.
Dantzak bikote irekiko paseo sekuentziak alternatzen ditu : nahasten ditu mazurka pausua, euskal pausua, pausua trabatua edo pausu poloniarra, eta besotuk helduriko itzuliak, « holubiek » deiturikoak. Horrela egina mazurkak ikastaro luzea eskatzen du. Elite txiki batek bakarrik daki ongi dantzatzen.
Besteei zabaltzeko era bat bilakatu behar da, polka eta valsaren ondotik, bikote itxiko dantza izanez. Samurtua, normalizatua, bi dantza hauekin lotura sendoak gauzatu ditu. Herri mailan hiru modu hauetan ezaguna da : mazurka samurra, mazurka-valse, mazurka-polka. Ez du folklorismarik egiten eta bere aurpegi ugariak eskualde ber batean berdintsuak dira. »
NAÏK RAVIART
COURINTA : « Astakeria bat esan baino, nahiago dizuet erran Italiako 14 aran okzitaniarretan ez dakite nondik heldu den dantza hau. Alabaina, gauza bat argi dago : jatorrizko aranen arabera aire eta dantzatzeko manera desberdin ugari ditu. »
DANIELA MANDRILLE
ARROSEN BALTZA
Alsaziatik omen dator arrosen baltsa. Borobilean dantzatzen diren Ringeltanz bat da. Bikote dantza kolektiboa da, partaidez aldatzeko parada ematen duen Mixer baten gisara. Geroago Europa osora hedatu den paristar kotiloi bateko figura daiteke jatorriz (XIX. mendearen bukaera).
ALUNELUL
« Hur ttipia » adierazten duen Errumaniako Otenia eskualdetik datorren ohidurazko dantza da Alunelul. Forma: multzo dantza
« Les branchés du folk »
RIGODON
« Herri dantza gisa, Rigodon-a Proventza, Languedoc, Dauphiné, Lyonnais, Macônnais, Bresse eta Morvan eskualdeetan ematen zen.
Zaila da erratea zein neurritan rigodon dantza eskualde horietan plantatzea Proventziari edo Pariseren distiradurari zor zaion. »
Yvon Guilcher
2018an erran dezakegu dantza esparru honek bere leku osoa atzeman duela gure besta giroan.
Chapeloise dantzak du, duda izpirik gaben arrakasta handiena.... eta, leku eta belaunaldien arabera jadanik aldatu da!
Alunelul(Pxit) ez da urrun et, ondotik, lekuen arabera, Mixer-ak, Ezkotixak, etab zabaldu dira naturaltasun osoz « gure » dantzekin nahasteko.
Hemendik 20 urtera aipatuko dugu eta, anartean, dantza eta musikaz goza zaitezte.
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In 2000 inside the cover of the CD Dantza Piko (AG...), I wrote:
The carnaval de Lanz and the Fandango are danced north of Adour…, of Garonne, of Loire, of Seine and even across the Channel.
I was greatly surprised when in 1994 I was asked to lead a Fandango Workshop in Bordeaux.
Curious and interested I agreed, expecting pupils of basque origine. I didn’t think I would put one foot (rather 2 feet, better for a dancer) in a spider web (wider than the net) which binds all the dance lovers and the music called “traditional”.
In these workshops/Balls/Concerts/festivals, people of all horizons and of all ages meet and share the Dance not only as spectator but also as actor. Since this first workshop, others followed giving us the opportunities to discover other places and to go back home with the melodies and steps of the Bourbonnais bourrées or the occitan valleys of Italy courintas. Every period knew a contribution of foreign dances for the entertainment of the ball: fandango, Quadrille, Polka, Waltz, Tango, Paso, Madisson, Java, (and I forget some). Some, after several generations, integrated the repertoire and the habits of a region. Today we are being offered already pre-chewed " dance products " (Hamburger?): Bird danse, Lambada, Soka dance, Macarena..... At the same time, balls and celebrations in Euskal Herri fed on dances of our own culture: jumps, Baztan Zortziko (Carnival of Lantz), Axuri Beltza, Larrain dantza, Jota de Tafalla, etc....
In addition to these dances, we suggest to give a new chance to these turn of the cenury dances (Scottish, Mazurka), to discover geographically rooted cultural dances (Bourrées, Courinta) and collective dances inspired from famous mixers (Cercle circassien, Chapelloise).
Let’s create a new space, a “Dantza piko” where the magic of a step, a move, a music, a meeting, in short of the dance will perform.
It is possible to go back in time and to look for the origins of dances but only a few centuries. Fortunatly we have researchers who gathered informatons in many places before industrialization wiped out the last generation of peasants. We think especially of the Guilcher family (the parents Hélène and Jean Michel and the children, Naik, Yvon and Mône) who wrote a lot about the subject. With their kind permission, here are some excerpts from : « La tradition de danses en Béarn et Pays Basque français (Jean-Michel Guilcher – Editions de la maison des sciences de l’homme, Paris) » and from « La danse traditionnelle en France : d'une civilisation paysanne à un loisirs revivaliste » (Yvon GUILCHER- édition FAMDT).
FANDANGO : It is towards the end of the second Empire that the Polka which has become common practice, opened the door to other “closed couple”dances : Valse, mazurka, scottish, etc… In the mixed leisure dances represented until then by the dantza luze and kontra dantza, the social form gives way to a form in couple.The spanish forms are adding up to the french ones. The Fandango, probably originated from the aragonese jota and having become established in Biscaye, Navarra and Guipuzkoa, begins by 1870 to be danced by the Kaskarrots from Ciboure.”
Jean Michel Guilcher.
THE MIXERS : Anglo-saxon word indicating a particular type of figure dances for a large number of dancers, in which one change partner regularly. If the english Revival remains faithful to the name and form of the dance it passes on, it is not the case in France. Two mixers particularly are calling for comments.
THE CIRCASSIAN CIRCLE : collected in England (Northumberland) at the beginning of the 20th century by a pupil from Cecil Sharp, Maud Karpeles. It spreaded in France between the two world wars through Miss Pledge’s teachings. It penetrates the folk movement at the beginning of the seventies thanks to Yvon Guilcher. The purpose was to transmit collective dances simple enough to learn in a bal without workshop.
THE CHAPELLOISE (Aleman’s marsj) : In the thirties, Miss Pledge introduced this swedish mixer in France. A. Dufresne taught it at the Chapelle-des-Bois in the 70s. He renamed it the Chapelloise, having forgotten its name.
BOURREE : The first documents on the bourrée first appeared in the 18th century ; they are only related to the dominant society; they do not present it as a regional dance; it’s about melodies in 2 times; we don’t know anything about the dance before the 18th century. What is certain, is that there was very early a regional practice of the dance, notably in Auvergne which brought on, as of the 17th century the emergence of a theory about its local root (a lesser accepted theory gives the bourrée a biscayan origin).
Unlike what some people might think, the bourrée is a difficult dance.When danced by traditional dancers, it can be delicate and stylish. As it was a popular dance, the middle-class and city dwellers imagined it rugged, rough and heavy. And it often was…. .when they danced it.
Yvon Guilcher
SCOTTISH : following the successful way created by the waltz and later on, the polka, it aapeared in the parisian Salons short before 1850. It has several origins, probably from a english contradance in 2/4 adopted by the all of Europe around 1800 for its name, and from a french dance called “sauteuse”. Its couple form and possibly the precise organisation of the two steps comes from Germany with their widely spread and popular Ländler and Hoppser.
MAZURKA : Famously originated from Pologne (Mazuria) but also known in Russia, Hungary, Austria, Bohemia and Germany. It first appeared in France in the middle of the 19th century.
It was danced through sequences of promenade in open couple with various steps (3 forms of mazurka steps) pas polonais, pas de basque and intertwines turns called “holubiec”. In This complex shape the mazurka asks for a long apprenticeship which concerned only a small elite. The interest of the public grew when the dance changed into a close couple form. Simplified and normalized, it built with those two dances new long-lasting alliances (mazurka-waltz, polka-mazurka) adopted by the working-class areas where they kept more or less unchanged.
Naik Raviart
COURINTA : “rather than to say a stupidity, I prefer to tell you that in the 14 occitan valleys of Italy, we do not know where our dances come from. We only know that it is played in an uncountable melodic variante and is danced differently in each valley of origin”.
Daniela Mandrile
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En 2000, en la portada del CD Dantza Piko (AG ....), escribí: "El carnaval de Lantz y el fandango se bailan al norte del Adour ..., el Garona ..., el Loira ..., el Sena ... e incluso el Canal. Que mi sorpresa fue genial en 1994 cuando me ofrecieron para organizar un cursillo de Fandango en Burdeos. Curioso, respondí que sí, pensando en encontrar estudiantes de origen vasco. No pensé en poner un pie (sino ambos, para un bailarín) en una red de arañas (más vasta que la web) que conecta a todos los amantes del baile. y la música llamada "tradicional". Cursos, bailes, conciertos, festivales donde personas de todas las profesiones y edades se encuentran y comparten el baile no solo como espectadores sino también como actores. Desde esta primera etapa, otros han seguido y es un placer descubrir la geografía empezando a enseñar nuestras danzas y volver a casa con una melodía o una “bourrée” Bourbonnais o los pasos de los valles occitanos de Italia. Cada época ha tenido una contribución de baile de otros lugares para el entretenimiento del baile: Fandango, Quadrille, Polka, Waltz, Tango, Paso, Madisson, Java, (y lo olvido). Algunos, después de varias generaciones, han integrado el repertorio y las costumbres de una región.
Hoy nos ofrecen "danzas" ya precocinadas (¿Hamburguesa?): Danzas de patos, Lambada, danza Soka, Macarena ..... Al mismo tiempo, las fiestas y bailes en Euskal Herri han alimentado danzas de nuestra cultura propia: Saltos, Zortziko de Baztan (Carnaval de Lantz), Axuri Beltza, Larrain dantza, Jota de Tafalla, etc ... Además de estos bailes, proponemos dar una nueva oportunidad a los bailes presentes a principios de siglo (Scottish, Mazurka), descubrir danzas geográficamente implantadas en culturas (Bourrées, Courinta) y danzas colectivas de los famosos mezcladores Círculo circasiano, Chapeloise. Vamos a crear juntos un nuevo espacio, un " DANTZA PIKO" donde la magia de un paso, un movimiento, una música, una reunión, en resumen, la magia de la danza actuará. "
Es posible retroceder en el tiempo y buscar el origen de las danzas, pero solo unos pocos siglos atrás. Afortunadamente para nosotros, los investigadores se han reunido en todas partes antes de que la última generación de campesinos de la fase de preindustrialización desaparezca. Pensamos particularmente en la familia GUILCHER (padres Hélène y Jean Michel, así como en Naïk, Yvon, Mone, sus hijos) a quienes debemos muchos libros sobre el tema. Con su amable permiso, le ofrecemos algunos pequeños extractos de: »La tradición de los bailes en Béarn y el País Vasco francés» Jean Michel GUILCHER (ediciones de la Casa de las Ciencias del Hombre de París), así como «La danza tradicional» en Francia: de una civilización campesina a una recreación revivalista "por Yvon GUILCHER (edición FAMDT).
FANDANGO: "Es hacia el final del segundo Imperio que la polka se convierte en práctica actual, introdujo después de él los otros bailes para la pareja cerrada: vals, mazurcas, escoceses, etc. En la danza recreativa mixta, hasta entonces representada solo por la dantza luze y la kontra dantza, la forma social da paso a la forma por pareja. Los modelos españoles se suman a los modelos franceses. El Fandango, presumiblemente de la Jota Aragonesa, después de haber conquistado Bizkaia, Guipuzkoa y Navarra, comenzó alrededor del año 1870 para ser bailado por los Kaskarots de Ciboure.
JEAN MICHEL GUILCHER.
LOS MEZCLADORES: términos anglosajones que designan un tipo particular de danzas con figuras para un gran número de bailarines, en el que se cambia de pareja con cada ejecución de la danza. Si el resurgimiento anglosajón en general se ha mantenido fiel a la cara y el nombre de los mezcladores que retransmite, este no es el caso de Francia. Dos mezcladores en particular llaman a este respecto un comentario: Círculos circasianos y el famoso "Chapeloise".
EL CIRCULO CIRCASIANO: Este mezclador fue recoleccionado en Inglaterra (Northumberland) a principios del siglo XX por un estudiante de Cecil Sharp, Maud Karpeles. Se propaga en Francia entre las dos guerras a través de la enseñanza de Miss Pledge. Incursionó en el movimiento popular a principios de los años setenta por iniciativa de Yvon Guilcher. El objetivo era difundir repertorios colectivos lo suficientemente simples como para transmitirlos sin enseñar.
EL "CHAPELOISE" (Marsj de Alemán): Este es un mezclador sueco, también traído a Francia por la señorita Pledge en los años treinta. A.Dufresne enseña en La Chapelle-des-Bois en los años setenta, habiendo olvidado el título, renombró "La Chapeloise".
BOURREE: "Los primeros documentos que tenemos sobre la bourrée solo aparecen en el siglo dieciocho; conciernen a la sociedad dominante; no lo representan como un baile regional; se trata de melodías de dos tiempos; no sabemos nada sobre la danza hasta el siglo XVIII. Lo que es cierto es que hubo una práctica temprana, al menos, de la bourrée regional. Y especialmente Auvernia, hasta el punto de que, ya en el siglo XVII, vemos surgir la teoría de un origen auvernés de la bourrée (teoría que compite con el menos representado, de origen vizcaíno). Contrario a lo que la gente piensa, el bourrée es un baile difícil. Bailado por bailarines tradicionales, puede ser fino y elegante. Como es un baile popular, a los burgueses y los habitantes de las ciudades les gusta imaginarlo pesado y grosero. A menudo es cuando son ellos quienes lo bailan. " YVON GUILCHER
SCOTTISH: En el camino abierto por el vals y la polka, y aprovechando el éxito que conlleva, el escocés aparece en los salones parisinos un poco antes de 1850. Tiene varios ascendentes. Probablemente debe su nombre, y tal vez más, a una contredanse escocesa o escocesa de tipo 2/4, que toda Europa adopta a fines de los siglos XVIII y XIX. Ella también está en deuda con los saltadores franceses. Por último, ciertamente debe tener su forma como una pareja, si no incluso la organización precisa de sus dos pasos, a Alemania, donde la “laîder” nacional, en correlación eventual con la contredanse escocesa, extremadamente popular y difundida localmente como Schottish o Hoppantz, podría desempeñar un papel en su desarrollo.
MAZURKA: "Reconocido desde Polonia, y más precisamente por Masuria, pero también familiar para rusos, húngaros, austríacos, bohemios y alemanes, la mazurka no se introdujo realmente en Francia hasta poco antes de mediados del siglo XIX. El baile entonces alterna secuencias de caminata en pareja abierta, llevadas a cabo en una mezcla de pasos de masurca, ni vascos, ni cojos, ni polacos, y vueltas entrelazadas llamadas "holubiec". En esta forma compleja, la mazurca requiere un largo aprendizaje. Solo tocó a una pequeña élite. Solo amplía su audiencia al precio de una metamorfosis, convirtiéndose, después de la polka y el vals, baile para la pareja cerrada. Simplificado, estandarizado, vincula con sus dos bailables alianzas sostenibles. Es bajo las tres formas, simple mazurka, mazurka-vals, polka-mazurka, que reciben los círculos populares. No tiene mucho que ver con el folclore y sus diferentes caras casi no se modifican en todo el país. " NAIK RAVIART
COURRINTA: "En lugar de decir tonterias, prefiero decirte que en los 14 valles occitanos de Italia, no sabemos de dónde viene nuestro baile. Lo cierto es que se juega en una innumerable variante melódica y se baila de varias maneras según el valle de origen. " DANIELA MANDRILLE
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En 2 000, sus la jaqueta deu CD Dantza Piko (AG…), qu’escrivèvi : « Lo carnaval de Lantz e lo fandago que son dançats capvath de l’Ador…, de_Garona, de Leire… de la Sèna… e quitament tras la Mancha. B’estó grana la suspresa mea en 1994 quan me perpausèn d’animar un estagi de fandango a Bordèu ! Curiós, que responoi òc, pensant trobar aprenents de soca basca. Non pensavi pas hicar un pè (meilèu los dus, tad un dançaire) sus ua telaranha (mei larga que lo web) qui arreliga tots los amorós de la dança e de la musica aperada « tradicionau ». Estagis, bals, concèrts, hestenaus, on monde de tots estremaus e de tots atges que s’arretròban e que partatjan la dança non pas sonque com espectadors mes tanben com actors. Desempuish aqueth purmèr estagi, d‘autes qu’an seguit e quin plaser de descobrir la geografia en ensenhar las danças nostas e en tornar se’n tà casa dab ua melodia o pas de borrèias deu Borbonés, o tanben correntas de las vaths occitanas d’Itàlia. Cada epòca qu’a coneishut un apòrt de danças d’aulhors tà l’esgaudiment deu bal : fandango, quadrilh, pòlca, valsa, tango, paso, madisson, javà, ( e que’n desbrombi). Daubuas, après mantuas generacions, qu’an integrat lo repertòri e las acostumas d’ua region. Uei lo dia, que’ns perpausan « produits danças » dejà mascalhats (Hamburger ?) : Danses des canards, lambada, soka dance, macarena… En medish temps, bals e hèstas en Euskal Herri que’s son neurits de la cultura nosta : sauts, zortziko deu Batzan (carnaval de Lantz), axuri beltza, larrain dantza, jota de Tafalha, etc… En mei d’aqueras danças, que’vs perpausam de balhar ua escadença navèra a danças presentas au truc deu sègle vintau (escotisha, masurca), de descobrir danças implantadas geograficament en culturas diferentas borrèias, correnta) e danças collectivas gessidas deus Mixers celèbres (cerc circacian, capelòta). Creem amassa un espaci navèth, un « DANTZA PIKO » on la magia d’un pas, d’un movement, d’ua musica, d’un encontre, tà tot dise’c, la magia de la dança qu’andarà. » Qu’ei possible de pojar dens lo temps e
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Nel 2000, nella copertina del CD DantzaPiko (AG....), scrivevo:
“Il carnaval di Lantz ed il fandango sono danzate al nord dell’Adour…, della Garonna..., della Loira…, della Senna....e persino oltre Manica.
Mi stupii tantissimo, nel 1994, quando mi venne proposto di animare uno stage do Fandango a Bordeaux. Curioso, risposi di sì pensando di trovare degli allievi di origine basca. Non mi aspettavo di mettere piede (anzi tutti e due, per un ballerino) in una ragnatela (più grande del Web) che collegava tutti gli innamorati della danza e della musica chiamata “tradizionale”. Degli stage, dei balli, dei concerti, dei festival dove persone di orizzonti diversi e di tutte le età si ritrovano e condividono la danza non solo come spettatori ma anche come attori. A questo primo stage ne sono seguiti altri ed è stato un grande piacere scoprire la geografia partendo per insegnare le nostre danze epoi ritornare a casa con una melodia o dei passi di bourrée del Boubonnais, oppure delle Courente delle Valli Occitane italiane.
In ogni epoca,per il divertimento del ballo, si è assistito alla comparsa di danze di altre zone: Fandango, Quadriglia, Polka, Valzer, Tango, Paso, Madison, Java (ene dimentico). Alcune, dopo varie generazioni sono state integrate nel repertorio e nelle usanze d’una regione.
Oggi ci propongono dei “prodotti danza” già premasticati (Hambuger??): danza del qua quaqua, Lambada, Soka Dance,Macarena….. Contemporaneamente, balli e feste in EuskalHerri si sono nutriti di danze della nostra propria cultura: Salti, Zorziko del Balztan (carnaval di Lantz), AxuriBeltza, Larraindantza, Jota de Tafalla, ecc.
Assieme a queste danze vi proponiamo di dare una nuova possibilità ad altre danze presentate all’inizio del secolo scorso (Scottish, Mazurka), di scoprire delle danze geograficamente impiantate in altre culture (Bourrée e Courente) e delle danze di gruppo provenienti da celebri Mixer (Cerchio circasso,Chapeloise).
Creiamo insieme un nuovo spazio, un “DANTZA PIKO” in cui la magia di un passo, di un movimento, di una musica, di un incontro, insomma la magia della danza: funzionerà.
E’ possibile risalire nel tempo e cercare l’origine delle danze, ma solo fino a qualche secolo fa. Per nostra fortuna, dei ricercatori hanno raccolto testimonianze un po’ ovunque prima della scomparsa dell’ultima generazione di contadini della pre-industrializzazione. Pensiamo in modo particolare alla famiglia GUILCHER (i genitori Hélène e Jean Michel, così come i loro figli Naïk, Yvon, Mône) a cui dobbiamo molte opere su questo argomento. Con la loro gentile autorizzazione vi proponiamo alcuni piccoli estratti dal libro “Latradition de danses en Béarn et PaysBasqueFrançais” di Jean Michel GUILCHER(edizioni della Maison dessciences de l'homme Paris), e di “La dansetraditionnelle en France: d'une civilisationpaysanne à un loisir revivaliste” di Yvon GUILCHER (edizioni FAMDT).
FANDANGO: “E’ verso la fine del secondo Impero che la polka, comunementepraticata, introduce al suo seguito le altre danze di coppia chiuse: valzer, mazurka, scottish, ecc… Nella danza di gruppo ricreativa, fino ad allora unicamente rappresentata dalla dantza luze et kontradantza,la formula di coinvolgimento cede il passo alla forma a coppie. I modelli spagnoli si aggiungono ai modelli francesi. Il Fandango, verosimilmente proveniente dalla Jota aragonese, dopo aver conquistato la Biscaye, ilGuipuzkoae la Navarra, verso il 1870, comincia ad essere danzato dai kaskarots diCiboure” -JEAN MICHEL GUILCHER
I MIXER:Termine anglo-sassone per definire un tipo particolare di danza a figure per un gran numero di danzatori, nel quale si cambia il partner ad ogni esecuzione della danza. Se il revivalismo anglo-sassone è, generalmente, rimasto fedele alla forma e alla denominazione dei mixer chetramanda, non è il caso della Francia.
Due mixer, in particolare, richiamano un commento a questo proposito: il Circo Circasso e la famosa Chapeloise
IL CIRCO CIRCASSO: Questo mixer è stato repertoriato in Inghilterra (Northumberland) all’inizio del XX secolo da un allievo di Cecil Sharp, Maud Karpeles. Si espande in Francia tra le due guerre grazie all’insegnamento di Miss Pledge. Fa irruzione nel movimento folk all’inizio degli anni settanta su iniziative d’YvonGuilcher. Lo scopo era quello di diffondere dei repertori di gruppo sufficientemente semplici da poterli trasmettere senza insegnamento, affinché il ballo non fosse condizionato dagli atelier.
LA CHAPELOISE: (Aleman'smarsj): si tratta di un mixer svedese, anche lui portato in Francia da MissPledgenegli anni trenta. A.Dufresne lo insegna à la Chapelle-des-Bois negli anni settanta; avendone dimenticatoil titolo lo ribattezza “LaChapeloise”
BOURREE: i primi documenti che abbiamo sulla bourrée vengono alla luce solamente nel XVIII secolo,riguardano la società dominante e non rappresentano una danza regionale. Si tratta di melodie a 2 tempi e non sappiamo nulla della danza prima di allora. Ciò che è certo è che, molto presto, la bourrée è stata praticata regionalmente. Soprattutto nell’Auvergne, a tal punto che già dal XVII secolo emerge la teoria di un origine alverniate per la bourrée (teoria che contrasta quella minimamente rappresentata di una origine biscaiana (basca). Contrariamente a quel che possono pensare gli illusi, la bourrée è una danza difficile. Danzata da danzatori tradizionali può essere fine ed elegante. Dato che è una danza popolare, borghesi e cittadini preferiscono immaginarla grezza e pesante e, sovente lo è, se danzata da loro. - YVON GUILCHER
SCOTTISH: Percorrendo la via tracciata dal valzer e dalla polka e approfittando del successo attribuito a quest’ultima, lo scottish compare nei saloni parigini poco prima dell’anno 1850. Ha diversi ascendenti. Deve probabilmente il suo nome ad una contraddanza di tipo inglese in 2/4, detta scottish o scozzese, che tutta l’Europa adotta negli anni tra il XVIII ed il XIX secolo. Ma deve qualcosa anche alle saltatrici francesi ed infine deve, senza dubbio, la sua forma in coppia - e forse anche l’organizzazione deisuoi due passi – alla Germania, dove laïder nazionali, in eventuale correlazione con la contraddanza scottish, estremante popolare e diffusa localmente come SchottishouHoppantz, hanno potuto giocare un ruolo nella sua elaborazione.
MAZURKA:Considerata originaria dalla Polonia – e più precisamente da Mazuriema conosciuta anche dai Russi, Ungheresi, Austriaci Boemi e Tedeschi, la mazurka è effettivamente introdotta in Francia solo un po’ prima della metà del XIX secolo. La danza alterna allora delle sequenze di passeggiata in coppia aperta eseguita in un miscuglio di passo di mazurka, passo basco, passo dello zoppo, o passo polacco, et dei giri allacciati detti “olubiec”. In questa forma complessa la mazurka ha bisogno di una lungapratica ed ha coinvolto solamente una piccola cerchia.
Si diffonderà tra il grande pubblico grazie ad una metamorfosi, diventando, al seguito della polka e del valzer, una danza di coppia chiusa. Semplificata e normalizzata, stringerà con queste due danze delle alleanze durature. Le classi popolari lo ricevonocon trestrutture: mazurka semplice, mazurka-valzer et polka-mazurka. Non si folclorizza molto e le sue differenti figure si ritrovano pressoché invariate su tutto il territorio. - NAIK RAVIART
COURENTA:Piuttosto che dire fesserie, preferisco dirvi che nelle 14 valli occitane d’Italia, non si sa dove nasce questa danza. Ciò che è sicuro è che è suonata in innumerevoli varianti melodiche ed è danzata in maniera diversa a seconda della valle di provenienza.DANIELA MANDRILE
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Im Jahr 2000 schrieb ich in der CD – Hülle von „Dantza Piko (AG...)“:
Getanzt werden „Carnaval de Lanz“ und „Fandango“ nördlich des Adour, der Garonne, der Loire und sogar auf der anderen Seite des Kanals.
Ich war völlig überrascht, als ich 1994 gebeten wurde, einen Fandangoworkshop in Bordeaux zu geben. Neugierig und interessiert stimmte ich zu. Ich erwartete Teilnehmer mit baskischen Wurzeln. Ich dachte nicht, dass ich mit einem Fuß (oder zwei) in ein Spinnennetz geraten würde, dass Tanzfans und Musik unter dem Namen „Traditionell“ verbindet.
In Workshops/Bällen/Festivals treffen sich Menschen jeden Alters und mit verschiedensten Hintergründen, um Tänze nicht nur anzuschauen, sondern aktiv auszuüben. Diesem ersten Workshop folgten weitere und gaben uns die Möglichkeit, andere Orte zu entdecken. Wir kamen mit Bourrees aus dem Bourbonnais und Schritten der Courante aus den okzitanischen Tälern Norditaliens nach Hause.
Zu allen Zeiten gab es neue, fremde Tänze, die „Mode“ auf den Tanzböden wurden: Fandango, Quadrille, Madison, Polka, Walzer, Tango, Paso, Java (und bestimmt habe ich ein paar vergessen). Manche wurden nach einigen Generationen in das Repertoire und den Tanzstil einer Region aufgenommen. Heute bekomme wir „vorgekaute“ Tänze angeboten: Ententanz, Lambada, Macarena....
Zur gleichen Zeit wurden auf den Bällen und Festen in Euskal Herri die Tänze unserer Kultur getanzt: Sauts, Zortziko du Baztan (Carnaval de Lanz), Axuri Beltza, Larrain dantza, Jota de Tafalla usw.
Zusätzlich dazu wollen wir nun vorschlagen, den Tänzen der vorletzten Jahrhundertwende wie Schottisch und Mazurka eine Chance zu geben und die Tänze anderer Regionen wie Bourree und Courenta, dazu kollektive Tänze wie die berühmten Mixer Chapelloise und Cercle Cercassian zu entdecken.
Lasst uns einen neuen Raum entwickeln, ein „Dantza Piko“, wo die Magie eines Schrittes, einer Figur, einer Musik, eines Treffens, kurzum der Tanz sich zeigen kann.
Nur wenige Jahrhunderte lassen sich die Ursprünge der Tänze zurückverfolgen. Zum Glück haben wir Forscher, die Informationen an vielen Stellen gesammelt haben, bevor die Industrialisierung die bäuerlichen Traditionen zum Verschwinden brachte. Dabei denken wir besonders an die Familie Guilcher (die Eltern Helene und Jean Michel mit ihren Kindern Naik, Ivon und Mone), die ihre Forschungen ausgiebig dokumentierten. Mit ihrer freundlichen Erlaubnis gibt es hier einige Auszüge aus: „« La tradition de danses en Béarn et Pays Basque français (Jean-Michel Guilcher – Editions de la maison des sciences de l’homme, Paris) » und aus « La danse traditionnelle en France : d'une civilisation paysanne à un loisirs revivaliste » (Yvon GUILCHER- édition FAMDT).
Fandango: Am Ende des « Second Empire » (1852 – 1870) wurde die Polka allgemeines Tanzgut und öffnete die Tür für andere Tänze in geschlossener Paarfassung: Walzer, Schottisch, Mazurka usw. Damit zusammenhängend machten die „Gemeinschaftstänze“ (Dantza luze und Kontra dantza) Platz für die Paartänze. Die spanischen Formen gesellten sich zu den französischen. „Der Fandango, vermutlich vom aragonesischen Jota abstammend, etablierte sich in Biscaye, Navarra und Guipuzkoa und wurde ab ca. 1870 von den Kaskarrots von Ciboure getanzt.“
Jean Michel Guilcher
Die Mixer: Angel – sächsisches Wort, das auf einen speziellen Tanztyp hinweist, bei dem eine große Anzahl TänzerInnen mit regelmäßigen Partnerwechseln tanzt. Auch wenn im englischen Folkrevival damit wirklich viele verschiedene Variationen gemeint waren, gilt das Wort in Frankreich meistens nur für zwei Formen:
Der Circle Circassien (Fröhlicher Kreis) wurde in England (Northumberland) am Anfang des 20. Jahrhunderts von Maud Karpeles, einer Schülerin Cecil Sharps, gesammelt. Er breitete sich in Frankreich zwischen den Weltkriegen durch die Kurse von Miss Pledge aus. In die Folkszene wurde er dank Yvon Guilcher am Anfang der 70er Jahre gebracht, um einen einfachen Gemeinschaftstanz zu haben, der ohne vorherigen Workshop auf einem Ball getanzt werden konnte.
Die Chapelloise (Alemans Marsj): Miss Pledge brachte diesen schwedischen Mixer in den 30er Jahren nach Frankreich. A. Dufresne unterrichtete ihn in Chapelle-des-Bois in den 70ern. Er nannte ihn Chapelloise, weil er richtigen Namen vergessen hatte.
Bourree: Erste schriftliche Aufzeichnungen zur Bourree entstanden im 18. Jahrhundert. Sie bezogen sich nur auf die Oberschicht und nicht auf einen regionalen Tanz. Es ging um Melodien in zwei Zeiten. Wir wissen nichts über diesen Tanz vor dem 18. Jahrhundert. Sicher ist, dass eine sehr frühe regionale Ausübung der Bourree gab, vor allem in der Auvergne, was zur Theorie führte, die Bourree könnte ihre Wurzeln im 17. Jahrhundert in dieser Gegend haben (eine weniger akzeptierte Theorie gibt der Bourree einen Ursprung in Biskaye).
Anders als mancher denkt, ist die Bourree eine schwieriger Tanz. Wenn sie von traditionellen Tänzern getanzt wird, kann das fein und elegant sein. Als sie ein volkstümlicher Tanz war, hielten ihn die Städter und Bürger der Mittelklasse für wild, rau und schwerfällig. Und wie so oft......wenn sie es tanzten, war das auch so.
Yvon Guilcher
Schottisch: Er folgte den erfolgreichen Tänzen Walzer und Polka und erschien kurz vor 1850 in den Pariser Salons. Er hat mehrere Wurzeln, vermutlich von einem englischen Kontratanz im 2/4 Takt, der dann dem Namen nach überall in Europa um 1800 auftauchte und einem französichen Tanz namens „Sauteuse“. Die Paarform und wahrscheinlich auch die genaue Einteilung der Schritte kam aus Deutschland, von den sehr populären und weit verbreiteten Tänzen Ländler und Hopser.
Mazurka: Sie entstand bekanntermaßen in Polen (Masuren), war aber auch in Russland, Ungarn, Österreich, Böhmen und Deutschland bekannt. Sie tauchte in Frankreich zm ersten Mal in der Mitte des 19. Jahrhunderts auf. Sie wurde im offener Paarfassung mit verschiedenen Schritten getanzt: pas polonais, pas de basque, verbunden mit Drehungen, die „ Holubiec“ hießen. In dieser komplexen Form wurde die Mazurka lange nur von einer kleinen Elite getanzt. Das allgemeine Interesse wuchs, als die Mazurka sich zur einer geschlossenen Paarform veränderte. Vereinfacht gesagt bildete sie mit Walzer bzw. Polka feste Allianzen, übernommen von der Arbeiterklasse, wo sie dann mehr oder minder unverändert blieb.
Naik Raviart
Courinta: „Bevor ich irgend einen Unsinn erzähle, sage ich dir lieber, dass wir in den 14 okzitanischen Tälern (Valli occitane) nicht wissen, woher unsere Tänze kommen.
Wir wissen nur, dass sie in unzähligen Melodievarianten gespielt und in jedem Tal anders getanzt wurden.“
Daniela Mandrile
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